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Du CANADA au NEW MEXIQUE

Du CANADA au NEW MEXIQUE

MERCI AUX GENEREUX DONATEURS POUR LOÏC

Grâce à votre générosité sur https://www.leetchi.com/c/solidarite-sla-tourdivide, à votre solidarité, Loïc a pu vivre une nouvelle aventure : rejoindre Jean-Michel à la fin de son périple pour franchir, ensembles, la ligne d'arrivée. Formidable symbole d'amitié et de fraternité.
Dans ce monde chaotique, il existe fort heureusement des gens comme vous, aux valeurs profondes et sincères, prêts à offrir leur coeur pour aider son prochain.

Un énorme MERCI donc à :

Torea COLAS, Tahia TEIKIKAINE, Olga TEIHO, Yvon et Teva JANICAUD, Paul SLOAN, Jonathan REAP, Laurent et Caroline BOURGNON, David ESPOSITO, Tuatini SALLABERRY, Karine FOUCRE, Alizée MONOT, Paul PROYART, Laurent LACHIVER, Claudine LAUGROST, Cybele PLICHART, Thomas CHABROL, Eric BONNIEUX, Pascal SOTIAUX, LesLey BURKE-CHAPPEL, Régis CHAUFFETEAU, Heiroa TAURAA, Christophe LEFEVRE, Pierre MUNIER, Vairea PERILLAUD, Alex HERVET, Carole et Pierre BAUDRY, Chistophe GUEZOU, Maxime lAMOTHE, Véronique CHAMBERLAND, Isabelle PEREZ, Gilles REDON, Cyril COUDERT, Averii GIAU, Jasmina et Christian VERON, Jessica HARRISON, Emma LAMBERT, Josée-Lita NELZIN, Paul DESPLANCKE, Francis GUÉBEL, Stephane MORALES, René SABATIER, Benoit LAYRLE, Claude HU, Pierre-Yves MOREL, Eric CLUA, Virginie GASSION, Laurent BARRA, Cyrille HAREUX, Patrica CLAIR, Simon BERNIS, Philippe BOUCHARDON, Eric ZORGNOTTI, Pauline MONOT & Johan CHAUFFETEAU, Frédéric LAGRANGE, Julie MORIN, William FRERET, Rémi PALLUAUD, Jonas FERNANDEZ, Fabrice MASSON, Myriam NAMRI, Chantal et Bertrand SEIWERT, Laurent et Caroline MACHEBOEUF, Ali et Nathalie LACHHAR, Agnès KLOUMAN, Jérome DELACOU, Jimmy du garage BAMBOU, Kathy ANTOINE, Christine et Vincent QUENEE, Stéphanie GOURDY et Grégory ROUAULT, Ariane BENNAROCH, Eric et Isabelle GILQUIN, Nati, Philippe BAECHLER, Stéphanie PILLON, Christel LE CLEACH MONNIER, Frédéric DELORAS, Clarisse BEAUBE, Daniel SAUGET, Annette PROVOST, Famille LE METEIL, Christian BERNARD, Jean Pierre et Vaiana MARQUANT, Annick et Pierre GERMAIN, Jérémy BRIZARD, Philippe KERFOURNE, Jean Guillaume LACARRIEU, Karim AHED, Raymond BAGNIS, Benoit GERARD, François FICHOU, Sandrine KERDONCUFF, Sylvain GERBER, Cécile FLIPO, Vaea LUTA-PEREZ, Cyril BRET, Yann JACQUEMIN, Johann MONTEL, Laurence THARAUD, Luc PERNEY, Nicolo GROSSI, Marc LE FLOCH, Valérie HUGUES, Alain CABEDO, Christian LOMBARDINI, Franck DIGONNET, Paule MORIVAL-ROSELLO, Patrick BORDET, Stéphane SAUGET, Christine et Dominique BAYEN, Jean-Paul MONTEL, Matthieu AMIELH, Benoît LAYRLE, Taina NARDI, Bruno HAMONT, Fred et Chantal DUFLOCQ, Jean-Pierre LEVAUX, Régis VIGNAL, Christian MONNIER, Pascal et Françoise CONTET, Serge PONT, Vincent et Delphine OLINGUE...


Hauts les Coeurs !


mercredi 20 mai 2015

Présentation de la Course


Great Divide Mountain Bike Route


Au sujet du « TOUR DIVIDE »

Le « Tour Divide » (que l’on pourrait traduire par « La course de la ligne de partage des eaux d’Amérique-du-Nord ») est un défi ultra en Vélo-tout-terrain, en solo sans assistance qu’il faut parcourir... aussi vite que possible (!)

Ce « contre la montre » géant commence approximativement vers le 2ème week-end de juin. Le but de ce « Solstice un peu spécial » est pour tous les athlètes de défier le parcours, sous des conditions météorologiques particulières et selon la lumière du jour.

Le Tour Divide n'exige aucun droit d'entrée ou d'enregistrement formel. Il n'y a aucune récompense à la fin. On fournit à chaque participant un numéro de téléphone gratuit avec messagerie vocale à tous les cyclistes pour suivre leur avancée à travers champs. Les messages vocaux sont podcastés sur le blog de course et mis à jour chaque journée.
Les cyclistes qui transportent des GPS « SPOT » sont suivis à la trace via le traqueur « Live ».



Le PARCOURS

Il s’agit de la course de vélo tout terrain la plus dure et la plus longue au monde, qui traverse plus de 2765,7 miles (4.450 kms) le long du Fossé Continental dans les Montagnes Rocheuses (Banff – Alberta - Canada) pour rejoindre la frontière mexicaine (Antelope Wells – New Mexique – USA).

Il passe par les provinces canadiennes d'Alberta et de Colombie britannique ; puis aux États-Unis par le Montana, l'Idaho, le Wyoming, le Colorado et le Nouveau Mexique (voir carte). À la fin du parcours, le « finisher » aura monté presque 200.000 pieds de verticalité (61.000 mètres de dénivelé positif), soit l'équivalent de 7 fois le Mont Everest depuis le niveau de la mer !


Les participants doivent non seulement être préparés pour supporter les semaines de selle, mais aussi apporter d'autres compétences avec eux. La route n’est pas balisée, exigeant une bonne perspicacité de navigation. Le cycliste va voyager dans l'arrière-pays éloigné, avec la présence de pumas et d'ours bruns.

Les intervalles entre des services (magasins d’alimentation, pharmacie, etc...) sont fréquemment distants de plus de 100 miles (161 kms) et exigent de bien calculer le réapprovisionnement alimentaire/eau. Les cyclistes doivent aussi trouver un abri chaque nuit ou un bivouac. En quelques minutes, le climat dans les montagnes des Rocheuses peut faire des ravages aux surfaces de la route, modifiant toutes les prévisions de course. Et, bien sûr, ce ne serait pas un « grand Tour » sans la géopolitique de négocier le passage à la frontière à Port de Roosville, dans le Montana !

« C'est en allant à une bicyclette que vous apprenez le mieux les contours d'un pays, puisque vous devez suer pour monter en haut les collines et descendre en roue libre. » - Ernest Hemingway.



Le Challenge : rouler sur la ligne de partage
des eaux de l’Amérique du Nord !*

Le défi est simple : Faites la course en suivant la ligne de partage des eaux de l'Amérique du Nord en vélo tout terrain.
La vitesse peut être la substance principale de cette course, mais garder son sang-froid est la meilleure attitude à avoir pour affronter toutes les difficultés. L'horloge fonctionne sans arrêt. Le coureur doit organiser son temps comme bon lui semble, mais en analysant au mieux son degré de forme et de fatigue. Le « Tour Divide » est la course contre la montre en VTT le  plus long sur la planète.

Objectif : terminer ce défi en moins de 34 jours (2 fois le record)

Pour être compétitif et finir dans les délais, il faut parcourir au minimum 80 miles par jour, soit environ 130 kms, mais l’idéal est d’atteindre les 100 miles jour (160 kms) ! Et si le volume seul n’est pas assez, il faut aussi naviguer, acquérir le réapprovisionnement, réparer le vélo, trouver l'abri chaque nuit, se baigner quand c’est possible et garder ses esprits en tout instant. Aucun accompagnant n’est autorisé à suivre les athlètes.

Une chose est sûre : 3 à 4 semaines de jours de course, à raison de 16-18 heures de VTT consécutives, sont certaines de provoquer des douleurs du corps et de l’esprit (mental).
Est-ce que vous êtes prêt pour rouler avec cette transformation douloureuse ? Dans quelle mesure souffrez-vous pendant des jours et des jours ? Est-ce que vous êtes enclins à la dépression ? Pouvez-vous garder le sommeil paisible dans la saleté ou sous la pluie durant toute une nuit ? Prêt à traverser des congères profonds jusqu’aux cuisses à plus de 3000 mètres d’altitude ? Un hiver robuste dans les Rocheuses peut durer jusqu’à la mi-juin.


Les règles de la course sont simples : arriver à la frontière Mexicaine en autonomie, c’est-à-dire sans aucune aide extérieure. Seuls les services proposés sur cette route peuvent être utilisés par les riders.




L’organisation se charge de mettre à disposition un blog pour suivre les concurrents via une balise GPS qui est le seul équipement obligatoire… Donc pas de ravitaillement, pas de ‘pre-start meeting’, pas de frais d’inscription ni de certificat médical. Les riders sont garants de leur propre sécurité et de leur gestion de la course pour ne pas tomber à cours d’eau à 100 km du prochain site civilisé.



Une large variété de types de route existe le long de ce parcours. Les surfaces sont faites de trottoir, de bonnes routes de gravier, des routes pour 4x4, de simples pistes ou encore des voies de chemin de fer. C’est une excellente occasion de voir la faune et la flore ; comme l'ours, le cerf, des chevaux sauvages, pronghorn l'antilope, des aigles, le balbuzard, des grues et autres oiseaux et animaux. Le parcours est riche en histoire, avec des villes mortes, des mines désertes, des routes pour chariot et de vieux octrois de terre espagnols. Le parcours passe près de plusieurs parcs nationaux comme le Glacier, Yellowstone et le Grand Teton. Les températures ont tendance à être froides la nuit et fraîches le jour étant dans des régions montagneuses la plupart du temps. Le vent n'est pas vraiment un facteur important le long du parcours parce que vous passez beaucoup de temps dans la couverture d'arbres et végétations, à l'exception de la Grande zone de Bassin. La neige, la grêle et des pluies d'orage d'après-midi peuvent être un facteur déterminant. Le lever matinal, très tôt, est recommandé pour éviter ces pluies d'orage d'après-midi. L'aide médicale est souvent l’un des soucis majeurs sur une si longue distance du parcours ; il faut donc bien connaître ses capacités et être conscient des dangers. Les moustiques sont aussi une réalité – prendre un répulsif (même si dans nos îles nous sommes habitués !).